4 Août 2016
La Corogne
A notre arrivée à La Corogne, dans une petite marina pleine de charme et surtout pleine de voyageurs qui arrivent de tous horizons, une fois les formalités administratives rapides et simples accomplies, nous sommes allés nous dégourdir un peu les jambes.
Nous avons vite découvert une ville plus grande et plus active qu’on ne le pensait. Une vraie fourmilière. Nous y sommes restés 3 jours.
L’édifice qui nous a particulièrement marqué est la tour d’Hercule. Majestueux phare guidant les navigateurs venant du large, construit par les Romains au 1er siècle ap J-C. Lorsqu’on pose les yeux sur elle, on ressent le poids des âges qu’elle a traversé et on se prend à imaginer ce qu’elle pourrait raconter…
Les amitiés de pontons ont également commencé à se lier. L’équipage de « Titoumahé », très sympa et chaleureux, qui nous a donné plein de conseils et de retours d’expériences sur la navigation de la côte portugaise et galicienne.
Egalement l’équipage de « La Marguerite ». Jean-Christophe et Marguerite accompagnés de leurs enfants vivant aux USA, viennent d’acquérir ce bateau afin de préparer un projet qui les mènera dans les mers du grand nord. Nous avons passé une super dernière soirée en leur compagnie. Hasard ou autre chose, ils remontaient sur Lorient et nous espérons qu’ils ont pu prendre notre mouillage dans la rivière d’Hennebont qui allait rester inoccupé 1 an dans le cas contraire.
La Corogne, plaque tournante des projets qui commencent, se terminent ou se préparent, entremêlés aux équipages Français ou espagnols relâchant au cours d’une croisière de deux semaines. Formidable atmosphère.
Au matin du dimanche 31 juillet, nous mettons Cap sur la Ria de Camariñas. Une belle navigation de 50 miles dans des petits airs qui se sont renforcés avec le thermique de la fin de journée. Une jolie navigation sous spis (au pluriel car nous avons sorti les deux). A noter un magnifique empannage entre les rochers… Vic a apprécié.
La ria de Camariñas
Nous avons mouillé devant la plage de Camariñas un peu excentrée de la ville. Un mouillage venté mais tranquille. Par vent NNE modéré.
Camariñas est un petit village de pêcheurs où règne une atmosphère besogneuse mais sans grand charme. Nous avons fait une belle randonnée qui nous a mené jusqu’au phare de Cabo Vilan qui marque l’entrée nord de la Ria et au cours de laquelle nous avons découvert une grande pisciculture. Cela ne nous a pas donné envie d’aller manger du poisson le soir.
En rentrant de cette petite ballade, nous avons prêté mains fortes à un pecheurs qui avait cassé une rame. Il devait aller de l'autre coté de la baie du village de Camarinas....
Notre petite annexe vs une barque en bois bien lourde... On a mis le temps qu'il fallait mais on y est arrivé de l'autre coté!...
Mardi 2 Aout, une petite nav’ de 4 miles nous a mené dans la marina de Muxia. Une petite ville au caractère et au charme évident, boudée des navigateurs de passage s’arrêtant à Camariñas et attirés par sa réputation. Nous serions également passés à coté sans les conseils avisés de « Titoumahé » et « La Marguerite ».
Nous terminons cet article sur nos coups de cœur culinaires. Depuis notre arrivée en Galice, nous apprécions particulièrement le poulpe à la feira, les fameux pimientos de padrones (petit poivrons cuit à l’huile) ainsi que leur délicieux chipirones (de tous petits poulpes que l’on gobe entier). Un vrai délice pour les sens.
A bientôt
La Vic’team